Leçon n°45 – L’exercice du STOP!

Introduction

L’exercice du «STOP» de Gurdjieff illustre fort bien la différence entre ‘intellection’ et ‘conscience organique’. Pour quitter le registre d’une seule compréhension intellectuelle conditionnée par le principe égotique, une praxis subtile, précise et impitoyable est nécessaire. À défaut, ce qui se passe ne constitue qu’un phénomène ‘conscient-intellect’ de plus qui vient s’ajouter à l’ensemble-bibliothèque de notre souvent inutile savoir à propos des choses, des gens, des événements et de notre activité mentale.

Pour bien comprendre de quoi il s’agit, il est nécessaire de savoir d’abord comment son inventeur l’a conçu. En voici le texte intégral, extrait d’une causerie que Gurdjieff asséna à ses élèves et disciples, le 6 Aout 1922. (Gurdjieff parle à ses élèves. Ed. du Rocher, J.P.Bertrand 1985)

L’exercice du Stop (selon Gurdjieff)

L’exercice du « Stop » est obligatoire pour tous les élèves de l’Institut. Dans cet exercice, au commandement « Stop » ou à un signal convenu d’avance, chaque élève doit instantanément arrêter tout mouvement, où qu’il se trouve et quoi qu’il se trouve en train de faire. Que ce soit en plein milieu de mouvements rythmiques ou dans la vie ordinaire de l’Institut, au travail ou à table, il doit non seulement stopper ses mouvements, mais figer l’expression du visage, son sourire, son regard et la tension de tous les muscles de son corps, exactement dans l’état où ils se trouvaient au moment du « Stop ».

Il doit tenir les yeux fixés sur le point même vers lequel était dirigé son regard au moment du commandement. Pendant qu’il est dans cet état de mouvement suspendu, l’élève doit aussi arrêter le cours de ses pensées et n’admettre aucune pensée nouvelle, quelle qu’elle soit. Il doit concentrer son attention tout entière sur l’observation de la tension des muscles dans les différentes parties de son corps, dirigeant cette attention d’une partie du corps à une autre en veillant à ce que la tension musculaire reste la même, sans jamais augmenter ni diminuer.

L’homme ainsi stoppé et se tenant immobile n’est pas dans une ‘pose’. Il s’agit simplement d’une interruption du mouvement au moment du passage d’une pose à une autre. Généralement, nous passons d’une pose à une autre si rapidement que nous ne remarquons pas les attitudes que nous prenons pendant le passage. L’exercice du « Stop » nous donne la possibilité de voir et de sentir notre propre corps dans des positions et des attitudes qui lui sont entièrement inhabituelles et qui ne lui sont pas naturelles.

L’analyse psychologique et l’étude des fonctions psychomotrices, appliquées d’une certaine manière, démontrent que chacun de nos mouvements, volontaire ou involontaire, est une transition inconsciente entre une posture automatiquement fixée et une autre, également automatique.

Que nos mouvements soient volontaires est une illusion; en fait, ils sont automatiques. Nos pensées et nos sentiments, eux aussi, sont automatiques. Et l’automatisme de nos pensées et de nos sentiments est étroitement lié à l’automatisme de nos mouvements. L’un ne peut pas être changé sans l’autre.

Et si, par exemple, l’attention d’un homme est mobilisée en vue de changer l’automatisme de la pensée, ses mouvements habituels et ses postures viendront entraver cette nouvelle manière de penser en faisant surgir les vieilles associations habituelles.

Nous ne voyons pas à quel point les fonctions intellectuelles, émotionnelles et motrices sont interdépendantes, même si nous constatons combien nos humeurs et nos états émotionnels dépendent de nos mouvements et de nos postures. Si un homme prend une pose qui correspond en lui à un sentiment de chagrin ou de dégoût, alors très vite il éprouvera réellement un sentiment de chagrin ou de dégoût. La peur, l’indifférence, l’aversion, etc., peuvent être crées par des changements de pose artificiels.

Puisque toutes les fonctions de l’homme, intellectuelle, émotionnelle et motrice, possèdent leur propre répertoire de poses et agissent constamment l’une sur l’autre, il s’ensuit qu’un homme ne peut jamais sortir de son propre répertoire, sauf s’il commence à utiliser les moyens ou techniques adéquats.

L’un de ces moyens, spécialement au début du travail sur soi, est l’exercice du « Stop ». Le mouvement qui a été commencé est interrompu par un ordre ou un signal subit. Le corps s’immobilise et se fige  au moment du passage d’une pose à une autre, dans une attitude où il ne s’arrête jamais dans la vie ordinaire. En se percevant dans cet état, c’est à dire dans l’état de cette pose inaccoutumée, un homme se regarde d’un point de vue nouveau, se voit et s’observe comme jamais il ne l’a fait.

Dans cette pose qui ne lui est pas habituelle, il peut penser d’une manière nouvelle, sentir d’une manière nouvelle et se connaître d’une manière nouvelle. Le cercle des vieux automatismes est brisé. Le corps lutte en vain pour reprendre la pose habituelle qui lui est confortable. La volonté de l’homme, mobilisée par le commandement « Stop », s’oppose à cela. Le « Stop » est un exercice qui s’adresse simultanément à la volonté, à l’attention, à la pensée, au sentiment et au mouvement.

Mais il faut comprendre que pour activer la volonté avec assez de force pour qu’un homme se maintienne dans une pose inaccoutumée, il est indispensable que le commandement « Stop » vienne de l’extérieur. Un homme ne peut pas se donner le commandement « Stop » à lui-même, car sa volonté ne se soumettrait pas à cet ordre. Et cela, parce que la combinaison des postures intellectuelles, émotionnelles et motrices habituelles est plus forte que la volonté. Le commandement « Stop », venu de l’extérieur, prend la place même des poses intellectuelles et émotionnelles et, à ce moment-là, les poses motrices se soumettent à la volonté.

Examen Critique

« Un homme ne peut pas se donner le commandement « Stop » à lui-même, car sa volonté ne se soumettrait pas à cet ordre. » La vérification-analyse de cette phrase à l’aide de la Sémantique Générale fait apparaître 5 motifs de ne pas la croire de façon aveugle.

1°) Un homme:

Ce niveau de généralisation relève d’une ‘Législation Cosmique’. En 1922, aucun élève de Gurdjieff ne pouvait peut-être parvenir à se stopper tout seul, faute de disposer de suffisamment d’entraînement. En 2013, le nombre de pratiquant(e)s de la méditation, des différents yogas et plus généralement de praticien(ne)s de la conscience corporelle qui sont capables de le faire a beaucoup augmenté.

2°) se donner à lui-même:

Qui est celui qui donne un ordre à qui? Voir la leçon 34, « Je me demande à qui? ». Ici, la formulation contient le principe de confusion ego-moi qui suffit à l’invalider. Dans cet exposé, Gurdjieff ne différencie pas non plus la conscience en Esprit Ordinaire de celle en Esprit d’Éveil, ni la conscience d’Éveil plus ou moins égo-pilotée

3°) sa volonté ne se soumettrait pas à cet ordre:

La biographie de Gurdjieff le montre comme un maître souvent méprisant, agissant avec un esprit de calcul, de compétition et d’élitisme, n’hésitant pas à pousser ses élèves en limite de rupture. Dans la mesure où, faute de vocabulaire approprié, il ne différenciait pas la configuration mentale ‘ego’ de celle du ‘moi’ et de la conscience, il avait l’habitude de ‘taper’ sur les deux premières à la fois. De ce point de vue, il suivait les principes soufis de l’école des Bektâchî (ceux de la «Voie du Blâme») dont les pratiques pédagogiques visaient à casser l’orgueil égotique par tous les moyens, même violents. C’est pourquoi son enseignement ne fonctionnait pas sur les principes de non agir et la douceur était conçue par lui plutôt comme de la faiblesse ou de la mièvrerie[1].

Dans ce qu’il écrit, il s’agit d’imposer par un ordre extérieur une injonction STOP! qui prend par surprise les automatismes égotiques. Cela fonctionne plutôt bien, au moins au début. Mais avec un peu de pratique l’Ego, qui n’est certes pas un imbécile, apprend à contourner l’injonction en inventant une configuration mentale spéciale (l’Averti) qui lui permet d’échapper aux contraintes de ce nouveau jeu. Chaque fois qu’il est question de violence, de pouvoir et de volonté de puissance sur…, l’EgoSystème est à son affaire et finit toujours par récupérer l’énergie de la situation à son avantage et à ses propres fins.

J’ai constaté avec l’entraînement, bien sûr, que l’ordre STOP! est presque toujours plus efficace lorsqu’il est donné de l’extérieur par quelqu’un d’autre. Il n’empêche que le travail de désidentification de l’ego et de la conscience[2] permet de fonctionner sur deux niveaux de conscience différents et d’utiliser cet exercice même en soliste. Nous verrons comment ci-dessous.

4°) Niveau d’intériorisation limité

Ce qu’explique Gurdjieff vaut pour des activités corporelles visibles puisque l’attention première est portée sur l’automatisme du mouvement. Au moment du STOP! nous sommes donc à un 1er niveau d’extériorité: mais que se passe t-il ‘dedans’? Nos pensées et nos sentiments, eux aussi, sont automatiques. Certes, mais s’il mentionne cet aspect de la question, Gurdjieff ne le détaille pas. Or, c’est précisément celui qui nous intéresse.

5°) Problème de niveaux d’attention

Les différents niveaux d’attention ainsi que les différentes modalités de contrôle de l’ego sur le ‘moi conscient’[3] ne faisant pas partie de l’enseignement de Gurdjieff, il ne disposait ni du vocabulaire, ni de leur pratique. Or, cet exercice ne peut être réalisé correctement qu’à l’aide de la conscience attention seconde qui nécessite une initiation spéciale et une transmission de conscience corporelle particulière.

Comme en méditation assise, l’exercice du STOP consiste donc dans un premier temps à arrêter tout mouvement extérieur visible. C’est à ce moment que Gurdjieff ne donne plus d’explications techniques et c’est justement là que cela m’intéresse de continuer.

L’exercice du Stop (selon mon expérience)

«Nos pensées et nos sentiments, eux aussi, sont automatiques.» Cette affirmation vraiment géniale autant à l’époque qu’aujourd’hui 2014 a le mérite de rappeler que nos perceptions conscientes ordinaires ne représentent qu’un aspect partiel et limité des réalités vivantes qui nous constituent.

Par exemple, nous sommes presque toujours inconscient(e)s de la façon dont nos croyances, nos émotions, nos sentiments, nos mémoires et nos fonctionnements égotiques nous conditionnent.

Lorsque personne ne produit, à notre service de conscience, l’ordre du STOP!, comment allons-nous faire pour nous ‘rendre compte’ que nous sommes piloté(e)s à notre insu par l’ego? Si je traduis maintenant ce langage ego-romantique en langage technique, cela donne plutôt: Quelle configuration mentale dépourvue de toute autre perturbation égotique devons nous adopter pour pouvoir contempler en conscience les processus automatiques et inconscients que nous souhaitons observer en pleine action?

Quant au ‘pilotage égotique’, de quoi s’agit-il? Il s’agit de re-connaître à l’œuvre dans notre organisation mentale vivante les ‘signatures’ de l’EgoSystème qui atteignent ‘moi’ et qui ‘me’ conditionnent; nous savons que l’Ego fonctionne sur le principe général de la résistance au changement (‘source principale de la souffrance, d’après Mister Bouddha). À ce titre, nous savons aussi qu’il se cramponne le plus vigoureusement possible sur:

  • Le passé et [donc] le connu et [donc] les regrets, et [donc] la structure Sijorèsu,
  • La répétition d’habitudes visibles et invisibles (les invariants de structure),
  • toutes les souffrances déjà connues et classées comme inévitables (le Destin!) etc.

Non (ré) Agir: l’Art de la Réaction Différée

Juste après l’injonction STOP!, que faire? SURTOUT RIEN! Nous avons besoin d’un délai de réaction sans lequel nous ne pourrons pas accéder à la simple observation des configurations mentales qui se produisent, et encore moins à leur contemplation.  Remplir tous les vides qui se présentent est l’une des spécialités de l’Ego, que rappelle l’adage «La Nature a horreur du vide». De la sorte, il/elle donne l’impression qu’il/elle n’est point concerné! Très astucieux, une fois de plus.

Ce point d’arrêt sur image prolongé est très important. Il a été nommé par Korzybski réaction différée, en tête des stratégies pédagogiques de la Sémantique Générale:

En situation de stress, l’activité de l’EgoSystème apparaît presque toujours hystérico-frénétique. Pour mieux comprendre ce qui se passe, essayez de vous représenter un cavalier qui talonne son cheval pour le faire partir au galop: Le cheval ne réfléchit pas: il est dressé à obéir. C’est pourquoi il démarre de façon réactive, efficace, instinctive mais inconsciente. De toute façon, il n’a pas le temps d’agir autrement.

Sans apprentissage ni entraînement au Calme Mental, nous agissons à la façon du cheval et l’Ego pilote. Les ‘ordres’ de l’Ego, qui agissent comme des coups de pieds dans le ventre, passent à travers les émotions, les pensées, les sentiments et tout le cortège des ressentis perturbateurs qui transforment notre petite conscience en une sorte de grenouille stupide fascinée par le regard du serpent.

C’est pourquoi le simple fait de ‘cesser de’ en conscience (ce qui s’appelle non-ré-agir) et d’attendre «que ça se passe» en contemplation (c.à.d., attendre qu’une nouvelle configuration mentale s’installe sans effort ni volonté consciente) casse tous les processus de conditionnement hyper réactifs que déclenche automatiquement l’Ego dès que sa paranoïa et ses nombreux systèmes-peurs ont été activés.

En réponse aux coups de pieds de l’Ego, chaque fois que nous parvenons à ne pas réagir et à ne pas démarrer comme des animaux fous et inconscients, occuper sa place de conscience[4] devient possible. Nous restaurons alors les conditions dans lesquelles notre conscience va pouvoir recommencer à fonctionner en état de calme mental et à percevoir la façon dont nos configurations mentales se produisent, évoluent, changent et disparaissent.

Observer une configuration mentale[5]

Lorsqu’il est question d’observer une configuration mentale à l’œuvre, de quoi parlons-nous exactement? Qu’est-il question d’observer?

L’émotion qui nous traverse et nous bouleverse le cas échéant se produit bien ici-maintenant, au présent. Il n’y a aucun doute là-dessus. Cela signifie que la configuration mentale qui nous a permis de ressentir cette émotion se produit également au présent. Elle est de l’ordre d’un conditionnement.

En revanche, l’origine de ce conditionnement n’appartient pas au présent. Notre organisation mentale instinctive rapporte de façon automatique tout événement présent à des événements déjà ressentis issus du passé. Cette fusion entre des événements qui ne dépendent pas tous des mêmes contextes spatio-temporels s’appelle le principe de contamination des événements psychiques (entre eux)[6]; il constitue la racine de tous les processus d’identification et donc de l’incapacité à ‘voir le monde avec un œil neuf’.

Cette connexion abusive se fait également au présent; elle ne se fait pas par hasard et dépend de mes propres contextes personnels et de notre propre histoire. Et elle ne se produit que grâce à une interprétation particulière de ce qui se passe aux niveaux silencieux. Cette interprétation particulière se produit également au présent.

Nous pouvons tirer de cette suite d’observations que tous les éléments de la situation se produisent au présent. Lorsque notre organisation mentale interprète (aux niveaux verbaux et/ou silencieux) ce qui se passe pour le rattacher au passé, c’est à ce moment que nous quittons la perception de l’instant (ce qui se passe au) présent.

Dans cette mesure, nous disposons au présent en conscience de tous les moyens utiles pour régler correctement les phénomènes de souffrance qui se produisent à partir du passé. En effet, les événements passés étant par définition terminés et inaccessibles, nous ne pouvons que rester démunis face à ce qui s’est passé et qui n’existe plus lorsque l’EgoSystème nous persuade que notre existence présente dépend toujours du passé!

De ce point de vue l’ordre du STOP! nous donne l’occasion de découvrir en direct cette pathologie de conscience égotique qui consiste à réagir au présent à partir des standards, patterns, modèles, structures etc., invariants issus du passé.

Quant à l’idée que nous pourrions rester ‘contaminé(e)s’ ou ‘ imprégné(e)s’ par des événements ou par une configuration mentale issue du passé, elle constitue à mon sens une idée fausse qui ne décrit pas correctement la réalité présente.

Le fonctionnement mental peut se présenter parfois de façon très binaire: soit la configuration mentale «petit enfant malheureux» se produit et je la reconnais ici-maintenant comme active, soit elle ne se produit pas et c’est une autre configuration mentale (Figure Cachée) qui se produit. Que j’ai intérêt à observer et à reconnaître également.

Nous pouvons observer le fonctionnement de l’esprit comme une succession d’événements plutôt assez distincts, même si chaque élément lui-même peut être analysé comme la résultante de plusieurs paramètres issus du passé et du présent.

Dans la mesure où des événements se succèdent devant notre ‘champ de conscience’, (et les modèles de comportement invariants que nous appelons les Figures Cachées en font partie), nous pouvons rechercher comment ils se succèdent et surtout quel est l’entre-deux événements que nous devons observer comme un vide fonctionnel. C’est ce vide qui va nous permettre de casser la chaîne intérieure et inconsciente qui nous conduit d’habitude à nous ressentir en souffrance.

Tout ce qui se produit advient au présent. Si nous partons du principe (halluciné, et/ou illusoire et/ou et ignorant) que parce que nous avons souffert dans notre jeunesse et que nos conditionnements se sont répétés des centaines de fois depuis, nous sommes donc prisonnier(e)s de cette répétition; cette ego-supposition nous ‘autorise’, voire nous enjoint de continuer à vivre en boucle cette certitude-croyance misérablement présente qui nous fait vivre un présent misérable.

Dans le cas contraire, nous avons le droit de chercher à cesser de répéter cet invariant de structure, les dégâts qu’il produit et les souffrances annexes.

Une ‘porte’ pour la liberté (de non-souffrir)

Par rapport aux efforts, (souvent monu-mentaux) que nous sommes capables de déployer pour tenter de faire obstacle au Monde d’Egollywood et aux illusions incroyablement habiles que notre EgoSystème produit sans discontinuer, l’exercice et la pratique du STOP! constituent des moyens d’une simplicité déconcertante qui ne demandent aucune dépense d’énergie spéciale. Symboliquement, cela ressemble au geste du poing qui frappe le frein d’arrêt d’urgence dans les trains.

Quant à l’examen des configurations mentales qui se produisent au moment du stop, il m’évoque la façon dont se fait le montage des films; image après image. Notre conscience est capable de réaliser cela.

Ce n’est que lorsque nous identifions notre souffrance que nous pouvons savoir que nous avons ‘raté’ le moment où il était possible de voir clair et de bloquer l’EgoSystème. Heureusement, nous pouvons donner un coup de poing n’importe quand sur le bouton STOP! de l’arrêt d’urgence, aussi rouge que le nez de notre Clown Invisible, pour freiner le train d’enfer de l’EgoSystème.

Un coup de poing de conscience contre les coups de pieds occultes!


[1] Voir l’instructif article de Wikipédia à son propos
[2] Voir la litanie rituelle de ‘je ne suis pas’ dans la leçon n°40
[3] Voir Leçon n°43: Processus Ego-Moi
[4] Voir Mode d’emploi 10: Occuper la place de l’Ego
[5] Voir Leçon n°42: Configuration mentale
[6] Réfère à la théorie jungienne des associations, qu’il a développée avec la notion d’amplification